mercredi 27 janvier 2016

"Drame des Migrants" - Ou pourquoi faire simple quand on peut ne rien faire ?

Et ça débarque sur l’île de Lesbos, des milliers par jour, même en plein hiver. Et on fait pleurer les chaumières sur les canots qui chavirent, les faux gilets de sauvetage vendus par des escrocs, les enfants qui se noient.
Et Bruxelles qui gueule contre les grecs : c'est la passoire ! Si ça continue, on va finir par faire les gros yeux ! 
Et les grecs qui se lamentent : y’en a bien trop, comment voulez-vous qu’on s’en sorte !
Et les turcs qui réclament leurs 3 milliards pour continuer à « maintenir les migrants sur leur sol ».

Mais au fait, c'est où ça, Lesbos ? J’avais pas encore regardé la carte de près. Ah, vous non plus ? Alors jetez un œil, et pendant ce temps je vous explique. 



Opération en 3 temps :
1) Les clandestins migrants réfugiés font le trajet en canot pneumatique à moteur, depuis la Turquie jusqu’à Lesbos : 9 km, 40 minutes
2) Ensuite ils vont à pied ou en bus jusqu’au port de Mytilène.
3) Et là, les grecs les installent bien gentiment dans des ferry-boats, et c’est parti pour une croisière de 400 km, 15h, jusqu’à Athènes.
Ensuite, des norias de trains spéciaux (4 par jour), des camps de transit, pour une traversée express des Balkans, jusqu’à la terre promise de Mama Angela et des petites mademoiselles parfumées à l’eau de Cologne.

Les impuissants qui nous dirigent ont 2 solutions simples et évidentes :

Réponse A) Soit les migrants, c’est toujours une chance pour la France, l’Allemagne, l’Europe. 
Alors solution  simplissime : ils prennent juste un peu d’avance pour l’entrée de la Turquie en Europe, et ils ouvrent la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce. Là, on s’en récupère 3 millions de plus dans l’année, ou peut-être bien 10 millions. Et 0 noyé. 

Réponse B) Soit les migrants, c’est plus une chance pour personne. 
Et là aussi, solution simplissime : au lieu de les mettre dans le ferry direction Le Pirée, Grèce, 400 km, on les mets dans le ferry direction Ayvalik, Turquie. 45 km, 2h de trajet. Et 0 noyé.
Oui, d’accord, il faudra plusieurs centaines de flics et des canons à eau pour y arriver. Mais en 1 semaine, je vous garantis qu’il n’y a plus un seul migrant à monter dans un canot pneumatique pour Lesbos, Samos, Kos y autros Chios. 

Seulement, voilà, les solutions simplissimes, c’est populiste. Donc, pour les impuissants qui nous dirigent, évidemment, c’est pas possible.

EDIT - EDIT - EDIT du 28/01

Eh ben merde alors, j'y crois pas !
Je publie ça le 27 au soir, et le 28 voilà le premier ministre de Hollande (la Hollande le pays, hein, pas le Flamby) qui me pique mon idée !!!
"Renvoi direct en Turquie : la solution express des Pays-Bas."

Eh, Jean-Jacques, ça t'en bouche un coin, pas vrai ? Un visionnaire, le René, hein ?

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